Connaissez vous la provenance de vos aliments ?

Nous sommes de plus en plus nombreux à être attentifs à la provenance des produits et à préférer, quand c’est possible, ceux qui sont cultivés ou fabriqués près de chez nous, et dans de bonnes conditions sanitaires, sociales et environnementales. Encore faut-il que cette information soit facilement disponible et compréhensible. Actuellement, seuls certains produits comme les fruits, les légumes, la viande de bœuf non transformée, le poisson, les œufs, le miel et les vins sont tenus d’indiquer leur origine géographique. Cette mention obligatoire pourrait très prochainement s’étendre à toutes les viandes, les produits laitiers, ainsi qu’à tous les aliments composés d’un seul ingrédient (par exemple une boite de conserve de petits pois). L’origine de la viande et du poisson entrant dans la composition d’un plat cuisiné pourrait également être précisée.

Acheter localement et encourager les producteurs locaux permet de contribuer à l’essor économique de votre milieu. Peut-être paierez -vous plus cher quelques articles, mais cet investissement pourrait aussi vous être profitable.

Une étude effectuée par le New Economics Foundation de Londres établit qu’un montant de 20 $ investi dans l’achat local équivaut à injecter 50 $ dans l’économie de la région. Si ce même montant de 20 $ est investi dans un supermarché grande surface, il ne revient que 30 $.

Selon l’organisme Équiterre, si toutes les semaines chaque famille québécoise remplaçait 20 $ d’achat de biens provenant de l’extérieur par la même valeur en produits du Québec, plus de 100 000 emplois pourraient être créés. Actuellement, 49 % des aliments consommés par les Québécois proviennent de l’extérieur.

Manger localement vous permet aussi de manger des produits plus frais. Dans le cas des fruits et des légumes, le fait de mûrir plus longtemps sur le plant apporte une valeur ajoutée aux aliments. Ceux-ci gagnent en saveur et en fraîcheur et conservent leur valeur nutritive.

Selon l’organisme américain Woldwatch Institute, les aliments qui doivent parcourir une grande distance contiennent souvent des préservatifs et des produits chimiques pour les conserver durant leur transport sur de longues distances.

Près des yeux, près de la planète

L’environnement profite aussi de ce courant. L’achat local est un principe au coeur du développement durable.

Jamais les aliments que nous consommons n’ont autant voyagé. Selon une étude américaine, le système alimentaire serait responsable de 16 % de la consommation totale d’énergie aux États-Unis. En effet, le trajet moyen parcouru par un aliment, du champ à la table, est de 2400 km !

Le transport des aliments fait partie des sources les plus importantes de gaz à effet de serre et cette importance ne cesse de croître.

Un régime alimentaire composé de fruits, de légumes, de céréales et de viande provenant de l’extérieur nécessite et émet quatre fois plus d’énergie et de gaz à effet de serre qu’un menu composé d’aliments qui viennent de producteurs locaux.

En achetant localement, le consommateur diminue considérablement cette distance et, du même coup, les gaz à effet de serre qui contribuent au réchauffement de la planète.

Quelques petits trucs

-Profitez des fruits et des légumes de saison et composez vos menus à partir de ces éléments

-Fréquentez les marchés publics locaux

-Inscrivez-vous aux paniers bio, Jardin des anges, Ferme luffa ou visitez nos site; www.monepicierbio.ca

-Encouragez les restaurateurs dont les chefs font la promotion de produits locaux

-Remplacez certains produits qui viennent de l’étranger par des produits locaux. Comme, par exemple, le sucre par du sirop d’érable ou le jus d’oranges par du jus de pommes

-Lisez bien les étiquettes et vérifiez la provenance des aliments

Source : https://www.lepointsurlatable.fr/des-cles-pour-bien-choisir/connaitre-la-provenance-des-produits.html
https://ici.radio-canada.ca/actualite/semaine_verte/imageMilleMot.aspx?idDocument=37275