Il faut bien savoir que la meilleure manière de déceler à temps un cancer du sein est de réaliser une auto-palpation chaque mois et de faire une mammographie par an dès l’âge de 40 ans (ou même avant cet âge dans les cas d’antécédents familiaux), car cette précocité est fondamentale pour avoir plus de chances de guérir.
Toutefois, des recherches ont démontré que certains aliments et certains facteurs dans le mode de vie d’une femme pouvaient faire diminuer chez elle le risque de développer cette maladie. Découvrez ici bas, quels aliments sont à privilégier pour éviter le cancer du sein ?
Les aliments riches en fibres
Le brocoli est un légume de la famille des crucifères. Le brocoli est riche en vitamine C et en fibres ; il contient également de nombreux nutriments qui ont des propriétés anti-cancer remarquables. Pour le goûter à son meilleur et en tirer un maximum de bénéfices, il vaut mieux le consommer cru ou légèrement cuit.
Le cancer du sein est fortement lié au taux d’oestrogènes dans le sang. Plus le taux d’oestrogènes est élevé dans l’organisme d’une femme, plus le risque de développer un cancer du sein est élevé chez elle. Les aliments riches en fibres empêchent que les oestrogènes éliminés soient réabsorbés au niveau de l’intestin, et en cela ils constituent un facteur de protection face au cancer du sein.
Pour avoir une alimentation plus riche en fibres, assurez-vous de consommer trois rations de légumes frais (en particulier des brocolis, du chou-fleur, du chou et des choux de Bruxelles) et deux rations de céréales complètes.
Plusieurs études ont également démontré que la consommation régulière de légumes de la famille des crucifères (par exemple le brocoli, le chou-fleur, le chou, le chou de Bruxelles) pourrait prévenir certains autres cancers, tels que ceux du poumon, des ovaires, de la prostate et des reins. Le brocoli, consommé au moins quelques fois par semaine pourrait notamment être associé à un risque plus faible de cancer colorectal, de l’estomac, du poumon, de la prostate et même de cancer du sein chez la femme préménopausée.
Les études épidémiologiques indiquent que les légumes de la famille des crucifères, dont le brocoli, fournissent plus de protection contre plusieurs types de cancer que les fruits et légumes en général.
Plusieurs études révèlent que la consommation de 3 à 5 portions de crucifères par semaine entraîne une protection significative contre le cancer.
Faites diminuer votre consommation de graisses
Si vous avec l’habitude de consommer beaucoup d’aliments gras, il est probable que la proportion de tissu adipeux dans votre corps soit élevée. Un excès de tissu adipeux agit comme un espèce d’usine à d’oestrogènes. Si vous gardez un poids adéquat en fonction de votre stature et de votre âge, le taux d’oestrogènes dans votre organisme sera moins élevé et vous aurez moins de risque de développer un cancer du sein.
Consommez davantage d’oméga-3 et moins d’oméga-6
Le poisson contient de grandes quantités d’acides gras oméga-3 et oméga-6.
Les aliments riches en acides gras oméga-6 (la margarine, les graisses hydrogénées, l’huile de tournesol, l’huile de soja et l’huile de cacahouètes) font augmenter le risque de développer un cancer du sein, selon les résultats de plusieurs études scientifiques.
Par contre, les aliments riches en acides gras oméga-3 (le saumon, le thon, les sardines et l’huile de poisson) font diminuer ce risque. Mangez deux rations de ces aliments par semaine.
Les graines de lin sont elles aussi une bonne source d’oméga-3. Les spécialistes recommandent d’en consommer 25 grammes par jour pour prévenir le cancer du sein. Vous pouvez les moudre et les ajouter à un yaourt ou à une portion de fromage blanc.
Les acides gras oméga-9, qui sont présents dans l’huile d’olive, font également diminuer ce risque. Il convient donc d’ajouter deux petites cuillères d’huile d’olive à votre salade, car il s’agit d’une bonne mesure de prévention contre cette maladie.
Le bœuf biologique nourri aux pâturages offre également un forte teneur en oméga 3 et acides lionéiques.
De nombreuses recherches ont démontré que la chair du bétail nourri avec des fourrages, plus particulièrement avec des herbages de pâturages (élevage bio), diffère sur certains aspects de celle du bétail nourri avec une forte proportion de céréales (grains)(élevage industriel). Parmi ces différences, les gras intramusculaires attirent l’attention des nutritionnistes. Il est reconnu que les acides linoléiques conjugués (ALC) et les oméga-3 sont bénéfiques pour la santé. Une teneur élevée en ces types de gras est souhaitée. Dépendamment des auteurs, les résultats de recherches montrent que la viande de bouvillons alimentés principalement avec des herbages contient entre 2 et 6 fois plus d’ALC et 3 à 6 fois plus d’oméga-3 que la viande de bouvillons engraissés principalement avec des céréales.
Évitez de consommer de l’alcool
Une consommation excessive d’alcool est un facteur étroitement lié à l’apparition du cancer du sein. Plus on boit d’alcool, plus le risque de développer un cancer est grand. L’alcool se transforme en acétaldéhyde, une substance qui favorise le cancer, comme l’ont démontré plusieurs expériences faites sur des rats de laboratoire. D’autre part, l’alcool inhibe l’utilisation de l’acide folique dans les cellules, une vitamine qui joue un rôle important dans la régulation de la division cellulaire. Et de plus, l’alcool fait aussi augmenter le taux d’oestrogènes dans le sang. Évitez donc de consommer de l’alcool afin de courir moins de risques de développer un cancer du sein.
Faites de l’exercice
Il est également scientifiquement démontré que les femmes qui pratiquent une activité sportive modérée de quatre heures par semaine courent moins de risques de développer un cancer du sein, puisque l’exercice réduit la production d’oestrogènes dans l’organisme. Soyez active et faites de la marche, du jogging, de la natation ou du vélo pour vous protéger face au cancer du sein.
De toutes façons, nous vous rappelons pour finir que vous devez vous soumettre aux contrôles de rigueur pour la détection précoce du cancer du sein et que, face à toute inquiétude, vous ne doutiez pas un seul instant à consulter votre médecin traitant !
Source: https://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=brocoli_nu
https://www.agrireseau.qc.ca/agriculturebiologique/documents/Rapport%20Teneur%20en%20om%C3%A9ga%203%20et%206%20et%20en%20ALC%20de%20la%20viande%20de%20boeuf%20biologique.pdf